Barton Hartshorn a grandi dans le village anglais dont il porte le nom et il a passé son adolescence à écouter des chanteurs folks dans les clubs des environs. Le storytelling de ces chansons a eu une grande influence sur sa propre musique, à laquelle il a rajouté le son provenant de la scène pop-rock du Royaume-Uni.
Après trois albums en tant que leader du groupe Dictafone, dont le dernier album, Home a été mis mixé par Ken Scott (Beatles, Bowie, Supertramp, Lou Reed…), Barton est retourné à ses racines folk pour son premier album solo Headquarter café. Mais, c’est pendant une année passée en Australie que les chansons de I died of boredom & came back as me ont commencé à prendre forme. Puisant dans les influences d’artistes de la côte ouest américaine comme Joni Mitchel, Jackson Brown et Steely Dan, les chansons ont pris une couleur plus Americana. Après le succès de sa sortie européenne, I died of boredom & came back as me a commencé une nouvelle vie de l’autre côté de l’Atlantique où il est sorti en juin 2019 sur le label BFE (Sony Red). Dans la foulée, Barton a fait 2 tournées aux États-Unis en 2019.
À la sortie de l’exil forcé de 2020-2021, Barton s’est retrouvé avec de nombreuses chansons. Tirant son inspiration de la lignée des singer-songwriters anglais qui va de Nick Drake, à Pete Doherty, en passant par Lloyd Cole et Pete Doherty, entre autres, il en a choisi 10 qui correspondent à l’esthétique indie-folk, puis a commencé à travailler sur le nouvel album ainsi formé, Manchester Sun.
Barton garde son rôle de conteur et raconte les histoires des premiers baisers, de soldats qui essaient en vain de se souvenir de leur ville natale, d’occasions manquées et de souvenirs d’enfance équivoques. Il fait d’Orson Wells un dictateur des temps modernes, perché en haut d’un manège, puis raconte l’histoire de la demande en mariage peinte à la bombe qui est apparue du jour au lendemain sur un pont d’autoroute à 80 km de Londres.
Manchester Sun a été enregistré en Angleterre et Barton a joué lui-même de la plupart des instruments – la guitare, la basse, la batterie, les percussions et l’orgue Hammond – lors de séances intensives au cours d’une semaine dans le cadre paisible et rural des Echo Studios. L’album place Barton et sa guitare acoustique au centre de la scène, avec des contributions supplémentaires de Vincent Guibert, David Lewis, Melissa Cox et Nickie Ross, collaborateurs de longue date, respectivement au piano, à la trompette, au violon et aux chœurs.